Portail Ville de Marseille | Monuments religieux |
La Basilique du Sacré Coeur
La basilique du Sacré-Coeur est située le long de l'avenue du Prado, dans le 8°
arrondissement de Marseille. Elle fut construite selon les plans de l'architecte Théophile Dupoux, puis de son fils qui assura la fin de la construction après
le décès de Théophile Dupoux en 1924.
La première pierre de la basilique fut posée le 7 novembre 1920 et la construction fut achevée en 1947.
La basilique du Sacré Coeur commémore la peste de 1720 et sert également de mémorial pour la Première Guerre Mondiale.
Lors de l'épidémie de peste à Marseille en 1720 (38 000 victimes sur 75 000 habitants), Monseigneur de Belsunce décide de consacrer le 1° novembre 1720 son diocèse au Sacré-Coeur au cours d'une cérémonie expiatoire célébrée sur le Cours qui porte aujourd'hui son nom. L'évêque la célèbre “tête nue, pieds nus et le flambeau à la main”. La peste décroît les semaines suivantes. En Juin 1721, la première célébration de la fête du Sacré-Coeur s'accompagne d'une procession d'action de grâce à laquelle assistent les échevins. Enfin, en mai 1722, un retour de peste permit à Monseigneur de Belsunce d'obtenir des échevins qu'ils fissent voeu d'assister chaque année au monastère de la Visitation à la messe du Sacré-Coeur et qu'ils offrent “en réparation des crimes de cette ville” un cierge du poids de quatre livres au cours de la cérémonie. Cette dernière a été perpétuée jusqu'à nos jours et se déroule depuis 1986 au sein de la basilique du Sacré Coeur. La Chambre de Commerce organise cette cérémonie religieuse marquée par l'offrande d'un cierge de cire blanche, orné de l'écusson de Marseille.
La première pierre de la basilique fut posée le 7 novembre 1920 et la construction fut achevée en 1947.
La basilique du Sacré Coeur commémore la peste de 1720 et sert également de mémorial pour la Première Guerre Mondiale.
Lors de l'épidémie de peste à Marseille en 1720 (38 000 victimes sur 75 000 habitants), Monseigneur de Belsunce décide de consacrer le 1° novembre 1720 son diocèse au Sacré-Coeur au cours d'une cérémonie expiatoire célébrée sur le Cours qui porte aujourd'hui son nom. L'évêque la célèbre “tête nue, pieds nus et le flambeau à la main”. La peste décroît les semaines suivantes. En Juin 1721, la première célébration de la fête du Sacré-Coeur s'accompagne d'une procession d'action de grâce à laquelle assistent les échevins. Enfin, en mai 1722, un retour de peste permit à Monseigneur de Belsunce d'obtenir des échevins qu'ils fissent voeu d'assister chaque année au monastère de la Visitation à la messe du Sacré-Coeur et qu'ils offrent “en réparation des crimes de cette ville” un cierge du poids de quatre livres au cours de la cérémonie. Cette dernière a été perpétuée jusqu'à nos jours et se déroule depuis 1986 au sein de la basilique du Sacré Coeur. La Chambre de Commerce organise cette cérémonie religieuse marquée par l'offrande d'un cierge de cire blanche, orné de l'écusson de Marseille.
Marseille | Monuments religieux | Basilique du Sacré Coeur |