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Musée d'Arts Africains Océaniens Amérindiens (M.A.A.O.A.) - Arts Populaires du Mexique
Le Musée d'Arts Africains Océaniens Amérindiens (M.A.A.O.A.) situé à la Vieille Charité se décompose en trois salles : la salle Pierre Guerre consacrée aux collections africaines,
la salle François Reichenbach dédiée aux Arts Populaires du Mexique et la salle Henri Gastaut pour les collections d'Océanie et des Amériques.
La ville de Marseille est la seule ville française avec Paris à disposer d'un musée consacré aux arts de l'Afrique, de l'Océanie et des Amériques.
La collection des Arts Populaires du Mexique est issue d'un leg du cinéaste français François Reichenbach, avec une collection constituée de 2500 objets.
Les pièces exposées comprennent :
- des céramiques de Ocumicho. La tradition potière de Ocumicho date de la période post-révolutionnaire, vers 1925. Les potières de Ocumicho commencèrent alors à produire un type de céramique figurative destinée à la vente. Les thèmes de ces terres cuites sont variés, mais ceux qui connaissent le plus de succès restent les diables représentés dans diverses activités : dans les champs, en moto, siffleurs. Voyant le succès remporté par ces oeuvres, les potières se mirent à fabriquer des créatures maléfiques. Ces saynètes représentes des diables en différentes postures. Parmi les autres sujets modelés fréquemment, on retrouve les sirènes, les soleils-visages et les statues de Saints.
- des alebrijes, avec des objets en papier mâché dont la fabrication est liée à la célébration des plus importantes fêtes mexicaines. Eléments fondamentaux de la Semaine Sainte, les "Judas" sont des personnages sculptés en carton ou modelés et peints, détruits le Vendredi Saint. Squelettes et têtes de mort en papier mâché décorent les autels installés pour les défunts, lors de la Toussaint. Ils font parfois l'objet de compétitions créatives. Le terme alebrijes est un terme inventé par Pedro Linares (un des sculpteurs les plus réputés de la ville de Mexico) désignant des créatures monstrueuses issues de ses cauchemars.
- des nierikas des Indiens Huichol. Les nierikas sont des tableaux en laine fabriqués par les Indiens.
- des peintures sur papier d'amate. Le papier d'amate est produit dans le village de San Pablito à partir de l'écorce de deux arbres : le morral (mûrier) et le lama (figuier). Les peintures représentent des scènes de la vie quotidienne et villageoise (travaux des champs, chasse ou pêche). On figure aussi des fêtes et des cérémonies se déroulant autour des églises, parfois on illustre un fait-divers.
- des peintures sur Isorel. Les sujets sont souvent des scènes naïves de la vie quotidienne et de fêtes populaires. On trouve aussi des représentations d'hommes illustres, des hommes politiques, des scènes d'actualité.
- des représentations de la fête du "jour des morts".
- un ensemble de masques : masques de danse de carnaval, masques de danse des diables et de la mort, masques de danse de la Semaine Sainte, masques de danse du cycle de Noël, masques de danse du cycle agricole mettant en scène le jaguar.
- des arbres de vie. L'arbre de vie est un candélabre dont l'origine du nom reste incertaine. Les populations préhispaniques utilisaient ces chandeliers, décorés de feuilles, fleurs et papillons, lors de cérémonies religieuses. Les premiers missionnaires les introduisirent dans les églises, développant d'autres motifs, liés à la religion catholique, comme la naissance de Jésus ou l'arche de Noé. Ces chandeliers à plusieurs branches sont en terre cuite polychrome ou vitrifiée. Les thèmes illustrés sont les plus variés : fêtes populaires, scènes bibliques comme la Création ou le Déluge, scènes de l'Enfer, représentation de la Vierge de Guadaloupe, patronne du Mexique...
Plus de 15 photos permettent une visite virtuelle de la collection des Arts Populaires du Mexique du M.A.A.O.A.
La ville de Marseille est la seule ville française avec Paris à disposer d'un musée consacré aux arts de l'Afrique, de l'Océanie et des Amériques.
La collection des Arts Populaires du Mexique est issue d'un leg du cinéaste français François Reichenbach, avec une collection constituée de 2500 objets.
Les pièces exposées comprennent :
- des céramiques de Ocumicho. La tradition potière de Ocumicho date de la période post-révolutionnaire, vers 1925. Les potières de Ocumicho commencèrent alors à produire un type de céramique figurative destinée à la vente. Les thèmes de ces terres cuites sont variés, mais ceux qui connaissent le plus de succès restent les diables représentés dans diverses activités : dans les champs, en moto, siffleurs. Voyant le succès remporté par ces oeuvres, les potières se mirent à fabriquer des créatures maléfiques. Ces saynètes représentes des diables en différentes postures. Parmi les autres sujets modelés fréquemment, on retrouve les sirènes, les soleils-visages et les statues de Saints.
- des alebrijes, avec des objets en papier mâché dont la fabrication est liée à la célébration des plus importantes fêtes mexicaines. Eléments fondamentaux de la Semaine Sainte, les "Judas" sont des personnages sculptés en carton ou modelés et peints, détruits le Vendredi Saint. Squelettes et têtes de mort en papier mâché décorent les autels installés pour les défunts, lors de la Toussaint. Ils font parfois l'objet de compétitions créatives. Le terme alebrijes est un terme inventé par Pedro Linares (un des sculpteurs les plus réputés de la ville de Mexico) désignant des créatures monstrueuses issues de ses cauchemars.
- des nierikas des Indiens Huichol. Les nierikas sont des tableaux en laine fabriqués par les Indiens.
- des peintures sur papier d'amate. Le papier d'amate est produit dans le village de San Pablito à partir de l'écorce de deux arbres : le morral (mûrier) et le lama (figuier). Les peintures représentent des scènes de la vie quotidienne et villageoise (travaux des champs, chasse ou pêche). On figure aussi des fêtes et des cérémonies se déroulant autour des églises, parfois on illustre un fait-divers.
- des peintures sur Isorel. Les sujets sont souvent des scènes naïves de la vie quotidienne et de fêtes populaires. On trouve aussi des représentations d'hommes illustres, des hommes politiques, des scènes d'actualité.
- des représentations de la fête du "jour des morts".
- un ensemble de masques : masques de danse de carnaval, masques de danse des diables et de la mort, masques de danse de la Semaine Sainte, masques de danse du cycle de Noël, masques de danse du cycle agricole mettant en scène le jaguar.
- des arbres de vie. L'arbre de vie est un candélabre dont l'origine du nom reste incertaine. Les populations préhispaniques utilisaient ces chandeliers, décorés de feuilles, fleurs et papillons, lors de cérémonies religieuses. Les premiers missionnaires les introduisirent dans les églises, développant d'autres motifs, liés à la religion catholique, comme la naissance de Jésus ou l'arche de Noé. Ces chandeliers à plusieurs branches sont en terre cuite polychrome ou vitrifiée. Les thèmes illustrés sont les plus variés : fêtes populaires, scènes bibliques comme la Création ou le Déluge, scènes de l'Enfer, représentation de la Vierge de Guadaloupe, patronne du Mexique...
Plus de 15 photos permettent une visite virtuelle de la collection des Arts Populaires du Mexique du M.A.A.O.A.
arbres de vie |
Alebrije |
Santiago (état de Guanajuato) (19° s.) | masques de danse agricole | masques de danse |
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