Saintes-Maries-de-la-Mer est la deuxième commune la plus étendue de France métropolitaine, juste après la commune d'Arles, avec une superficie de 375 km². C'est aussi la commune la moins dense du département des Bouches-du-Rhône avec un peu moins de 7 habitants/km².
La commune est la commune la plus à l'ouest des Bouches-du-Rhône le long du littoral, jouxtant le département voisin du Gard. A l'intérieur du Parc Naturel Régional de Camargue, les Saintes-Maries-de-la-Mer présentent un paysage faunistique et floristique d'une très grande richesse. Il s'agit en effet de la région d'importance biologique la plus considérable en Méditerranée occidentale. La Camargue fait partie des réserves de la biosphère de l'UNESCO. Le parc ornithologique de Pont de Gau constitue un lieu incontournable pour l'observation des flamants roses et des oiseaux de Camargue.
Les habitants des Saintes-Maries-de-la-Mer sont les Saintois (2618 habitants) (population légale 2013, INSEE).
La commune a adopté son nom définitif des Saintes-Maries-de-la-Mer en 1838, après avoir été dénommée notamment la Ville-des-Trois-Maries (en référence à Marie Salomé, Marie Jacobé et Sarah) au 17° siècle et Notre-Dame-de-la-Mer au 15° siècle. Au milieu d'un paysage dénué de tout relief, l'église Notre-Dame-de-la-Mer domine le village et est visible à plusieurs kilomètres. Il est d'ailleurs possible (contre une petite contribution) de monter à son sommet et de profiter d'un panorama à 360° sur les alentours. Dans la crypte de l'église se trouve la statue de Sara qui est revêtue de robes multicolores et de bijoux, la "vierge noire", la patronne des gitans. Sara la Sainte est célébrée tous les ans par les gitans les 24-25 mai à l'occasion d'un pèlerinage très important. Un second pèlerinage de moindre ampleur se déroule le dimanche le plus proche du 22 octobre.
Selon la légende, les Saintes (Marie-Madeleine, Marthe sa soeur, Lazare son frère, Marie Jacobé, soeur de la Vierge, Marie Salomé, mère des apôtres Jacques et Jean, Maximin, l'un des 72 disciples, et d'autres) furent abandonnées sur une embarcation sans voile ni rame qui s'échoua en Camargue. Marie-Madeleine se retira à la Sainte Baume. Marie Salomé et Marie Jacobé restèrent, avec leur servante Sara (mais d'autres thèses existent concernant l'origine de Sara), sur la plage où elles s'échouèrent. L'église Notre-Dame-de-la-Mer fut bâtie par la suite à l'emplacement où elles furent enterrées.
L'emblème des lieux est représenté par la Croix de Camargue (aussi appelée croix gardianne). Cette croix est formée d'une croix latine, dont les extrémités supérieures représentent des tridents, d'une ancre et d'un cœur. La croix représente la foi, l'ancre, l'espérance et le coeur, la charité. La croix de Camargue fut créée en 1924 par Hermann Paul, peintre et sculpteur, à la demande du marquis Folco de Baroncelli-Javon (1869-1943). Le marquis Baroncelli est une des personnes emblématiques de la Camargue ; fervent défenseur du patrimoine de la Camargue, il fut notamment à l'origine de la reconnaissance du pèlerinage gitan par les autorités ecclésiastiques, en 1935. Fêtes et férias font vibrer la commune : fête du cheval, festival d'abrivado,...
La commune est la commune la plus à l'ouest des Bouches-du-Rhône le long du littoral, jouxtant le département voisin du Gard. A l'intérieur du Parc Naturel Régional de Camargue, les Saintes-Maries-de-la-Mer présentent un paysage faunistique et floristique d'une très grande richesse. Il s'agit en effet de la région d'importance biologique la plus considérable en Méditerranée occidentale. La Camargue fait partie des réserves de la biosphère de l'UNESCO. Le parc ornithologique de Pont de Gau constitue un lieu incontournable pour l'observation des flamants roses et des oiseaux de Camargue.
Les habitants des Saintes-Maries-de-la-Mer sont les Saintois (2618 habitants) (population légale 2013, INSEE).
La commune a adopté son nom définitif des Saintes-Maries-de-la-Mer en 1838, après avoir été dénommée notamment la Ville-des-Trois-Maries (en référence à Marie Salomé, Marie Jacobé et Sarah) au 17° siècle et Notre-Dame-de-la-Mer au 15° siècle. Au milieu d'un paysage dénué de tout relief, l'église Notre-Dame-de-la-Mer domine le village et est visible à plusieurs kilomètres. Il est d'ailleurs possible (contre une petite contribution) de monter à son sommet et de profiter d'un panorama à 360° sur les alentours. Dans la crypte de l'église se trouve la statue de Sara qui est revêtue de robes multicolores et de bijoux, la "vierge noire", la patronne des gitans. Sara la Sainte est célébrée tous les ans par les gitans les 24-25 mai à l'occasion d'un pèlerinage très important. Un second pèlerinage de moindre ampleur se déroule le dimanche le plus proche du 22 octobre.
Selon la légende, les Saintes (Marie-Madeleine, Marthe sa soeur, Lazare son frère, Marie Jacobé, soeur de la Vierge, Marie Salomé, mère des apôtres Jacques et Jean, Maximin, l'un des 72 disciples, et d'autres) furent abandonnées sur une embarcation sans voile ni rame qui s'échoua en Camargue. Marie-Madeleine se retira à la Sainte Baume. Marie Salomé et Marie Jacobé restèrent, avec leur servante Sara (mais d'autres thèses existent concernant l'origine de Sara), sur la plage où elles s'échouèrent. L'église Notre-Dame-de-la-Mer fut bâtie par la suite à l'emplacement où elles furent enterrées.
L'emblème des lieux est représenté par la Croix de Camargue (aussi appelée croix gardianne). Cette croix est formée d'une croix latine, dont les extrémités supérieures représentent des tridents, d'une ancre et d'un cœur. La croix représente la foi, l'ancre, l'espérance et le coeur, la charité. La croix de Camargue fut créée en 1924 par Hermann Paul, peintre et sculpteur, à la demande du marquis Folco de Baroncelli-Javon (1869-1943). Le marquis Baroncelli est une des personnes emblématiques de la Camargue ; fervent défenseur du patrimoine de la Camargue, il fut notamment à l'origine de la reconnaissance du pèlerinage gitan par les autorités ecclésiastiques, en 1935. Fêtes et férias font vibrer la commune : fête du cheval, festival d'abrivado,...
la commune dominée par son église | les arènes | le port |
représentation d'un gardian |
représentation des Saintes qui s'échouèrent ici | la Croix Gardianne | la croix de Camargue à l'entrée de l'église Notre-Dame-de-la-Mer | l'église Notre-Dame-de-la-Mer |
vue depuis le sommet de l'église |
le musée, hommage au marquis Baroncelli, dédié aux traditions camarguaises, à l'emplacement de l'ancien hôtel de ville |
la mairie |
Le château d'Avignon
A 12 km au nord se trouve le château d'Avignon. Ce domaine fut constitué par la famille d'Avignon tout au long du XVIII° siècle avec des terres à haut rendement agricole.
Le domaine d'Avignon fut acheté en 1893 par Louis Prat-Noilly, un riche négociant en vin marseillais. Le château fut alors réaménagé en résidence de chasse, agrandi et décoré somptueusement.
Un véritable complexe hydraulique fut créé avec les techniques les plus modernes pour pomper, traiter et distribuer l'eau pour des usages agricoles mais également domestiques.
Le domaine du château d'Avignon est aujourd'hui propriété du Conseil Général des Bouches-du-Rhône et est ouvert au public.
Le domaine d'Avignon fut acheté en 1893 par Louis Prat-Noilly, un riche négociant en vin marseillais. Le château fut alors réaménagé en résidence de chasse, agrandi et décoré somptueusement.
Un véritable complexe hydraulique fut créé avec les techniques les plus modernes pour pomper, traiter et distribuer l'eau pour des usages agricoles mais également domestiques.
Le domaine du château d'Avignon est aujourd'hui propriété du Conseil Général des Bouches-du-Rhône et est ouvert au public.
le château d'eau | la station des eaux du château avec la pompe Dumont (700 l/s) |
le lavoir |
Domaine de Méjanes
Au nord de l'étang de Vaccarès et en bordure de celui-ci se trouve le Domaine Paul Ricard de Méjanes. Ce domaine fut acheté par Paul Ricard en 1939.
Le domaine constitue une exploitation agricole pilote de 600 hectares, dont 150 hectares sont consacrés à la culture du riz, ce qui fait du domaine un des plus grands producteurs de riz en France.
Une manade et des arènes sont également présents. Il est possible de découvrir les richesses naturelles de la Camargue à cheval, à pied, à VTT ou encore en train, un petit train ayant été aménagé sur un circuit de 3,5 km.
Le domaine constitue une exploitation agricole pilote de 600 hectares, dont 150 hectares sont consacrés à la culture du riz, ce qui fait du domaine un des plus grands producteurs de riz en France.
Une manade et des arènes sont également présents. Il est possible de découvrir les richesses naturelles de la Camargue à cheval, à pied, à VTT ou encore en train, un petit train ayant été aménagé sur un circuit de 3,5 km.
Site officiel de la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer | Site de l'office de tourisme des Saintes-Maries-de-la-Mer
Bouches-du-Rhône | Saintes-Maries-de-la-Mer |