L'Isle-sur-la-Sorgue est une commune du département de Vaucluse située à 10 km au nord de Cavaillon et 25 km à l'est d'Avignon, dans la vaste plaine de la Sorgue. L'origine du nom de la commune vient bien évidemment de la Sorgue, qui prend sa source à Fontaine-de-Vaucluse, qui s'écoule en ce lieu,
ainsi que de l'existence autrefois d'une véritable île, avant que le creusement de canaux assèche les marécages. L'important réseau de canaux et les nombreux bras de rivière donnent par ailleurs à la commune le nom de "Venise" du Comtat Venaissin, sous protection et gouvernement pontifical jusqu'en 1791 puis rattaché à la France.
La commune s'est notamment appelée par le passé "Isla", "Saint-Laurent", "l'Isle", "l'Isle-en-Venaissin" avant de prendre son nom définitif en 1890.
L'eau et la Sorgue ont été des éléments importants pour la commune, aussi bien pour sa défense que pour son développement. L'eau a ainsi servi de fossé aux remparts entourant la ville (la ville, fortifiée par les Papes, fut ainsi épargnée des guerres de religion). Par ailleurs, la pêche fut une activité importante par le passé, avec jusqu'à 15 000 écrevisses pêchées quotidiennement, jusqu'à ce qu'une épidémie (en 1884) fasse disparaître toutes les écrevisses. L'eau a aussi bien évidemment été utilisée pour de nombreuses activités artisanales (moulins à huile, papier, blé, fabriques d'étoffe de laine, de tapis, teintureries). La commune devint ainsi le principal centre lainier du département et la ville compta jusqu'à plus de 60 roues à aubes au XIX° siècle. Quelques roues subsistent encore de nos jours.
Aujourd'hui, la commune de L'Isle-sur-la-Sorgue est particulièrement réputée pour ses antiquaires, brocanteurs et galeries (une douzaine de galeries expose toute l'année des oeuvres d'art). Tous les dimanches, les brocanteurs (et la foule) envahissent l'avenue des 4 otages. A la Toussaint, une très importante foire à la brocante avec plus de 500 professionnels attire des milliers de personnes.
Côté agriculture, l'activité est essentiellement constituée par les cultures maraîchères et fruitières.
L'Isle-sur-la-Sorgue possède un patrimoine très important et vous ne manquerez pas, cela ne fait aucun doute, de succomber à la beauté, au charme et à l'atmosphère des lieux.
A découvrir notamment :
- la collégiale Notre-Dame-des-Anges : construite au XIIIe siècle, elle fut reconstruite totalement entre les XVe et XVIIe siècles. Elle est à la fois l'une des dernières réalisations gothiques comtadines (chevet), l'une des rares compositions locales de style Renaissance (clocher qui posséde de magnifiques gargouilles bestiales) et l'un des plus remarquables ensembles baroques de Provence. Elle fut agrandie et somptueusement décorée à l'italienne au XVIIe siècle sous la direction du grand architecte Avignonnais François de Royers de la Valfreniére. La façade est sobre mais monumentale (28 m de large et 24,5 m de haut).
- la chapelle des Pénitents Bleus avec sa remarquable façade classique à pans coupés.
- le grenier public et l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs.
- la nouvelle chapelle des Pénitents Blancs.
- la rue des Roues, rues Théophile Jean et du Docteur Roux, et plus largement les 14 roues à aube tout autour de la ville.
- l'îlot de la Tour d'Argent avec la Tour Boutin.
- l'Hôtel Dieu et la maison de la Charité.
- la villa Datris.
- le château Giraud et le parc Gautier.
- le musée sensoriel des fibres nobles Brun de Vian-Tiran. Parmi la trentaine d'usines textiles que compta l'Isle-sur-la-Sorgue, l'une d'entre elles existe encore : la manufacture Brun de vian-Tiran, fondée en 1808.
- le partage des Eaux (à 1,5 km du centre ville), lieu où la Sorgue se sépare en 2 bras : la Sorgue de Velleron et la Sorgue d'Entraigues.
- le centre d'Art Campredon.
A noter que l'Isle-sur-la-Sorgue est la ville natale du poète surréaliste René Char (1907-1988).
Les habitants sont les Islois (19456 habitants) (population légale 2013, INSEE). Il s'agit de la 5° commune la plus peuplée du département de Vaucluse.
La commune s'est notamment appelée par le passé "Isla", "Saint-Laurent", "l'Isle", "l'Isle-en-Venaissin" avant de prendre son nom définitif en 1890.
L'eau et la Sorgue ont été des éléments importants pour la commune, aussi bien pour sa défense que pour son développement. L'eau a ainsi servi de fossé aux remparts entourant la ville (la ville, fortifiée par les Papes, fut ainsi épargnée des guerres de religion). Par ailleurs, la pêche fut une activité importante par le passé, avec jusqu'à 15 000 écrevisses pêchées quotidiennement, jusqu'à ce qu'une épidémie (en 1884) fasse disparaître toutes les écrevisses. L'eau a aussi bien évidemment été utilisée pour de nombreuses activités artisanales (moulins à huile, papier, blé, fabriques d'étoffe de laine, de tapis, teintureries). La commune devint ainsi le principal centre lainier du département et la ville compta jusqu'à plus de 60 roues à aubes au XIX° siècle. Quelques roues subsistent encore de nos jours.
Aujourd'hui, la commune de L'Isle-sur-la-Sorgue est particulièrement réputée pour ses antiquaires, brocanteurs et galeries (une douzaine de galeries expose toute l'année des oeuvres d'art). Tous les dimanches, les brocanteurs (et la foule) envahissent l'avenue des 4 otages. A la Toussaint, une très importante foire à la brocante avec plus de 500 professionnels attire des milliers de personnes.
Côté agriculture, l'activité est essentiellement constituée par les cultures maraîchères et fruitières.
L'Isle-sur-la-Sorgue possède un patrimoine très important et vous ne manquerez pas, cela ne fait aucun doute, de succomber à la beauté, au charme et à l'atmosphère des lieux.
A découvrir notamment :
- la collégiale Notre-Dame-des-Anges : construite au XIIIe siècle, elle fut reconstruite totalement entre les XVe et XVIIe siècles. Elle est à la fois l'une des dernières réalisations gothiques comtadines (chevet), l'une des rares compositions locales de style Renaissance (clocher qui posséde de magnifiques gargouilles bestiales) et l'un des plus remarquables ensembles baroques de Provence. Elle fut agrandie et somptueusement décorée à l'italienne au XVIIe siècle sous la direction du grand architecte Avignonnais François de Royers de la Valfreniére. La façade est sobre mais monumentale (28 m de large et 24,5 m de haut).
- la chapelle des Pénitents Bleus avec sa remarquable façade classique à pans coupés.
- le grenier public et l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs.
- la nouvelle chapelle des Pénitents Blancs.
- la rue des Roues, rues Théophile Jean et du Docteur Roux, et plus largement les 14 roues à aube tout autour de la ville.
- l'îlot de la Tour d'Argent avec la Tour Boutin.
- l'Hôtel Dieu et la maison de la Charité.
- la villa Datris.
- le château Giraud et le parc Gautier.
- le musée sensoriel des fibres nobles Brun de Vian-Tiran. Parmi la trentaine d'usines textiles que compta l'Isle-sur-la-Sorgue, l'une d'entre elles existe encore : la manufacture Brun de vian-Tiran, fondée en 1808.
- le partage des Eaux (à 1,5 km du centre ville), lieu où la Sorgue se sépare en 2 bras : la Sorgue de Velleron et la Sorgue d'Entraigues.
- le centre d'Art Campredon.
A noter que l'Isle-sur-la-Sorgue est la ville natale du poète surréaliste René Char (1907-1988).
Les habitants sont les Islois (19456 habitants) (population légale 2013, INSEE). Il s'agit de la 5° commune la plus peuplée du département de Vaucluse.
la Sorgue |
la Sorgue | la rue des Roues |
le château Giraud et le parc Gautier |
la collégiale Notre-Dame-des-Anges |
gargouilles de la collégiale Notre-Dame-des-Anges |
horloge de la collégiale Notre-Dame-des-Anges | le grenier public |
la chapelle des Pénitents Bleus (1765-1769), à l'angle des rues Saint-Honoré et de l'Arquet |
l'Hôtel Dieu | la rue des Roues |
la rue des Roues |
Site de la mairie de L'Isle-sur-la-Sorgue | Office de tourisme du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse
Vaucluse | L'Isle-sur-la-Sorgue |