| Population 2013 451 hab. |
Superficie (km²) 37.05 |
Densité (hab/km²) 12.20 |
|
|
Barrême est une commune des Alpes-de-Haute-Provence située à 740 mètres d'altitude dans la Haute Vallée de l'Asse, à la confluence de l'Asse de Moriez et de l'Asse de Blieux, sur une route reliant la Méditerranée et les Alpes.
Le village primitif était bâti sur la colline de Saint-Jean avant d'être totalement détruit par un incendie en 1040. Aujourd'hui, seule subsiste la chapelle Saint-Jean, qui domine le village d'une centaine de mètres.
Côté patrimoine religieux, l'église Saint-Jean-Baptiste possè un magnifique clocher pyramidal.
Au nord-est, le hameau de Gévaudan est dominé par sa chapelle Sainte-Anne (XIV° s et entièrement reconstruite en 1847).
Les armoiries sont un champ d'or et un arbre de sinople surmonté d'une étoile d'or dans un chef d'azur.
Barrême est une commune connue des géologues du monde entier. En effet, c'est ici, dans les alentours, que des géologues identifièrent un nouvel étage du crétacé inférieur (fin de l'ère secondaire), riche en fossiles. Les géologues baptisèrent alors ce nouvel étage géologique du nom des lieux : le Barrêmien. Un peu partout dans les rues, vous pourrez voir des reproductions d'ammonites. Il est vrai que vous êtes ici au coeur de la Réserve Géologique de Haute Provence qui s'étend sur une superficie de l'ordre de 1900 km² et sur une quarantaine de communes, ce qui en fait l'une des plus grandes surfaces de conservation du patrimoine géologique d'Europe.
La commune se situe sur la célèbre Route Napoléon. L'Empereur y passe la nuit du 3 mars 1815 à son retour de l'île d'Elbe.
A partir de 1920, date du début de l'âge d'or de la lavande, Barrême devint la capitale de la lavande, sous l'impulsion des parfurmeurs de Grasse qui y installèrent des distilleries. Après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le déclin s'amorça pour de multiples raisons (exode rural, développement de la culture du lavandin notamment sur le plateau de Valensole,...). Les surfaces cultivées en lavande nt alors disparu progressivement. La dernière distillerie encore en activité s'arrêta en 1972, la distillerie Schimmel, construite en 1905, et reprise par la suite par Mane. Cette distillerie, facilement repérable par sa grande cheminée de briques rouges, abrite aujourd'hui le musée de la distillerie de la lavande.
Les habitants de Barrême sont les Barrêmois (451 habitants) (population légale 2013, INSEE).
Les communes proches sont : Saint-Jacques (à 2,5 km au nord-est), Saint-Lions (à 5 km au nord-est), Senez (à 5 km au sud-est), Moriez (à 10 km à l'est), Saint-André-les-Alpes (à 13 km à l'est), Digne-les-Bains (à 28 km au nord-ouest).
Le village primitif était bâti sur la colline de Saint-Jean avant d'être totalement détruit par un incendie en 1040. Aujourd'hui, seule subsiste la chapelle Saint-Jean, qui domine le village d'une centaine de mètres.
Côté patrimoine religieux, l'église Saint-Jean-Baptiste possè un magnifique clocher pyramidal.
Au nord-est, le hameau de Gévaudan est dominé par sa chapelle Sainte-Anne (XIV° s et entièrement reconstruite en 1847).
Les armoiries sont un champ d'or et un arbre de sinople surmonté d'une étoile d'or dans un chef d'azur.
Barrême est une commune connue des géologues du monde entier. En effet, c'est ici, dans les alentours, que des géologues identifièrent un nouvel étage du crétacé inférieur (fin de l'ère secondaire), riche en fossiles. Les géologues baptisèrent alors ce nouvel étage géologique du nom des lieux : le Barrêmien. Un peu partout dans les rues, vous pourrez voir des reproductions d'ammonites. Il est vrai que vous êtes ici au coeur de la Réserve Géologique de Haute Provence qui s'étend sur une superficie de l'ordre de 1900 km² et sur une quarantaine de communes, ce qui en fait l'une des plus grandes surfaces de conservation du patrimoine géologique d'Europe.
La commune se situe sur la célèbre Route Napoléon. L'Empereur y passe la nuit du 3 mars 1815 à son retour de l'île d'Elbe.
A partir de 1920, date du début de l'âge d'or de la lavande, Barrême devint la capitale de la lavande, sous l'impulsion des parfurmeurs de Grasse qui y installèrent des distilleries. Après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le déclin s'amorça pour de multiples raisons (exode rural, développement de la culture du lavandin notamment sur le plateau de Valensole,...). Les surfaces cultivées en lavande nt alors disparu progressivement. La dernière distillerie encore en activité s'arrêta en 1972, la distillerie Schimmel, construite en 1905, et reprise par la suite par Mane. Cette distillerie, facilement repérable par sa grande cheminée de briques rouges, abrite aujourd'hui le musée de la distillerie de la lavande.
Les habitants de Barrême sont les Barrêmois (451 habitants) (population légale 2013, INSEE).
Les communes proches sont : Saint-Jacques (à 2,5 km au nord-est), Saint-Lions (à 5 km au nord-est), Senez (à 5 km au sud-est), Moriez (à 10 km à l'est), Saint-André-les-Alpes (à 13 km à l'est), Digne-les-Bains (à 28 km au nord-ouest).
 |
 |
 |
 |
 |
| l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (1875) | ||||
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
 |
| ammonite | la mairie |
 |
 |
|||
 |
 |
 |
 |
 |
| l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (1875 | ||||
Site officiel de la commune de Barrême
 |
Alpes-de-Haute-Provence | Barrême |