PUIMOISSON (04410)

Puimoisson est une commune des Alpes-de-Haute-Provence située à environ 700 mètres d'altitude sur le plateau de Valensole qui surplombe le lac de Sainte-Croix. Les champs de lavande et de céréales constituent l'essentiel du paysage de la commune.
L'activité de la commune est essentiellement agricole, avec principalement le blé et la lavande. Une coopérative de stockage et de distillation de lavande est d'ailleurs présente à Puimoisson. Une coopérative céréalière est aussi présente. Le miel et la truffe constituent également des ressources de la vie économique locale.
Au centre du village se trouve la vaste place de l'ancien château avec l'église Saint-Michel et de nombreux micocouliers qui apportent de l'ombre. Autrefois un puissant château quadrangulaire doté de huit tours crénelées hautes de 12 à 14 mètres, était accolé à l'église.
Les habitants de Puimoisson sont les Puimoissonnais (691 habitants) (population légale 2007, INSEE).
La superficie de la commune est de 35,4 km² et la densité de population de 19,5 habitants/km².
Les communes proches sont : Riez (à 7 km au Sud-Ouest), Saint-Jurs (à 8 km au Nord-Est), Roumoules (à 8 km au Sud), Bras d'Asse (à 10 km au Nord), Moustiers-Sainte-Marie (à 13 km à l'Est).

Dans son roman "Le dernier feu de Maria Borrely", Jean Giono écrivait :
"Puimoisson est au milieu du sauvage plateau, à l'endroit juste où le vent qui a sauté les Alpes retombe à pieds joints. Il s'est déchiré les jambes à toutes les montagnes, il s'est irrité des neiges, il s'est gonflé d'une ire qui a tordu et retordu ses muscles, il s'est tendu dans le grand saut.
Puimoisson c'est l'aire où il foule rageusement le grain de la colère. Du coté du plateau, le village a avancé son petit cimetière et s'est barricadé derrière des tombes ; Du coté de la montagne, il a fait la part du vent, il a abandonné ses granges et ses maisons et il les laisse déchirer par l'air fou.
Lui, il se fait son petit chaud à coté du clocher, derrière cent petites fenêtres luttées de papier journal. Il est toujours propre et sans fumées, lavé au fond du vent comme un galet de la Durance. Et, été comme hiver, le temps écrase là-dessus sa vendange d'orage."